La réflexologie est une thérapie très répandue de nos jours et de nombreuses personnes l’utilisent pour soulager de multiples maux, mais rares sont ceux qui se demandent quand et comment elle a commencé et comment elle est arrivée jusqu’à nous en tant que thérapie alternative.
Bien qu’aujourd’hui on divise la réflexologie en zones selon l’endroit où l’on effectue le massage (réflexologie faciale, réflexologie des mains, réflexologie des pieds…), à l’origine la réflexologie pouvait être comprise comme un tout, comme une réflexologie globale qui englobait l’ensemble du corps.
Les premières traces de réflexologie dans l’histoire
Les premières traces de l’existence de la réflexologie dans l’humanité semblent être des gravures égyptiennes datant de plus de 4 000 ans, trouvées dans un tombeau, sur lesquelles on voit des “médecins” masser les pieds d’un “patient”.
Il semblerait également qu’à peu près à la même époque, de tels massages étaient également pratiqués au Japon et en Chine. En effet, des écrits chinois très anciens ont été retrouvés dans lesquels cette thérapie utilisant des points réflexes est déjà mentionnée.
En Inde également, il y a 5000 ans, on trouve l’idée que les pieds représentaient l’union de l’univers tout entier et les massages des pieds sont déjà mentionnés.
Les Amérindiens et la réflexologie
C’est l’une des théories les plus largement acceptées sur l’origine de la réflexologie plantaire : les Indiens Cherokee (dans l’État de Caroline du Nord) et d’autres Indiens d’Amérique utilisaient la technique du massage des pieds dans le cadre de cérémonies sacrées et religieuses. Selon les Indiens, les pieds avaient une grande importance, car étant la partie de notre corps qui est en contact direct avec la terre, ils pouvaient capter les énergies qui en découlent. De même, en marchant sur la terre, ils pensaient que les pieds nous reliaient à l’origine même de la vie. Ils l’utilisaient également comme un moyen de mettre le corps en contact avec l’esprit.
Les débuts de la réflexologie moderne : le Dr Fitzgerald
En Occident, c’est le Dr William Fitzgerald, un oto-rhino-laryngologiste américain, qui a commencé à étudier la réflexologie au début du XXe siècle, vers 1913, alors qu’il travaillait dans un hôpital du Connecticut, aux États-Unis. Sa théorie était que le corps était divisé longitudinalement par 10 méridiens qui séparaient 10 zones spécifiques du corps qui naissaient et se dirigeaient depuis les mains ou les pieds et atteignaient la tête. Il est arrivé à l’idée que chaque partie du corps se reflétait dans une partie des pieds ou des mains, c’est ce qu’il a appelé la “thérapie zonale”. On dit qu’il était capable de pratiquer des opérations du nez et de la gorge en appliquant une pression sur des points spécifiques du corps, évitant ainsi le recours à l’anesthésie.
Le Dr Shelby Riley et sa contribution à la réflexologie plantaire
La contribution du Dr Joseph Shelby Riley à la réflexologie plantaire est notoire : il a travaillé avec le Dr Fitzgerald et c’est lui qui a dessiné la carte des zones de localisation des zones réflexes des pieds, avec les fameux points réflexes que l’on connaît aujourd’hui en réflexologie plantaire.
Le Dr Ingham et la réflexologie
Si le Dr Fitzgerald est considéré comme le premier, le “père” de la réflexologie moderne, le Dr Eunice Ingham (également au XXe siècle, au début des années 1930, alors qu’elle travaillait comme assistante du Dr Riley), est considérée par beaucoup comme la plus grande autorité en matière de réflexologie. Riley), est considérée par beaucoup comme la première autorité en matière de réflexologie, car, outre le fait qu’elle a été la première à se consacrer entièrement à la réflexologie, en quittant son travail à l’hôpital où elle travaillait, elle a créé sa propre méthode et a réalisé et écrit plusieurs études et ouvrages qui sont une référence pour la réflexologie moderne et qui ont donné lieu à de multiples écrits et traités sur la réflexologie aujourd’hui.
Après avoir passé en revue les origines et l’histoire de la réflexologie, on peut se demander si une technique qui semble si ancienne et dont on a retrouvé des traces dans de nombreuses régions du monde ne devrait pas être encore valable aujourd’hui. Ou, au contraire, le fait qu’elle ait été appliquée il y a tant d’années indique qu’il s’agit d’une technique désuète qui a été largement dépassée par les thérapies modernes dont nous disposons aujourd’hui. Quelle est votre opinion ? Pensez-vous que le fait qu’il s’agisse d’une thérapie aussi ancienne lui donne plus de valeur ou, au contraire, lui enlève de l’importance ?